V
- n° Vol VII, n°2 - pp. 41-60
L'échelle à double seconde augmentée connaît deux aspects : le premier, formé de deux tétracordes disjoints sembables, où les secondes augmentées se situent entre le deuxième et le troisième et entre le sixième et le septième degrés, le second, fait d'une pentacorde et d'un tétracorde conjoint, les secondes augmentées situées entre le troisième et le quatrième et entre le sixième et le septième degrès. Ces échelles deviennent fréquentes dans la musique occidentale à partir du 19è, principalement dans 3 foyers : en Russie d'abord, pour la première fois dans Rouslan et Ludmilla de Glinka, puis plusieurs fois chez Rimski-Korsakov ; dans l'espace roumano-hongrois ensuite, chez Liszt en particulier ; en Espagne enfin, ou plutôt chez les Français écrivant dans le style espagnol, Bizet, Debussy, Saint Saëns. Ces trois foyers sont ceux où la musique tzigane s'est particulièrement épanouie, mais ils ont aussi subi une influence musulmane directe. Les harmonisations restent en générale for discrètes et proches du diatonisme.
Serge Gut est professeur émérite à l'Université de Paris Sorbonne, membre du conseil d'administration de la SFAM
L'échelle à double seconde augmentée connaît deux aspects : le premier, formé de deux tétracordes disjoints sembables, où les secondes augmentées se situent entre le deuxième et le troisième et entre le sixième et le septième degrés, le second, fait d'une pentacorde et d'un tétracorde conjoint, les secondes augmentées situées entre le troisième et le quatrième et entre le sixième et le septième degrès. Ces échelles deviennent fréquentes dans la ...
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