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Depuis les travaux fondateurs de quelques précurseurs (Schaeffer, Xénakis, Risset ou Barbaud), l'informatique musicale française a connu un développement considérable. Un des symptômes en est le succès des Jim, journées d'informatique musicale. Depuis 1994, ces journées se tiennent tous les ans et sont l'occasion pour les chercheurs de ce domaine de se rassembler pour présenter et discuter l'état de leurs travaux. Recherches et applications en informatique musicale regroupent les résultats des trois premières conférences (Bordeaux, Paris, Tatihou), en retenant seulement les travaux les plus aboutis et les plus directement liés à la recherche en informatique. Chacune des cinq parties du livre présente un thème majeur du domaine et développe dans les différents chapitres, les aspects spécifiques de ce thème, replacés dans une perspective générale. Cet ouvrage concerne aussi bien les chercheurs intéressés par l'état de l'art en informatique musicale que les musiciens attirés par ce champ disciplinaire nouveau et stimulant. [-]

L'art numérique, c'est-à-dire les ouvres d'art utilisant l'informatique comme technique de production, de présentation et de création a désormais largement acquis droit de cité : spectacles multimédias ou hypermédias, expositions en ligne, installations interactives ou génératives, des interventions de toutes sortes se produisent désormais partout, attirant un nombre de plus en plus grand de créateurs et de spectateurs. Pourtant, faute de lieux fixes, de musées, de centres d'art adaptés, il est encore bien difficile d'avoir une idée d'ensemble de ce qui se produit dans ce champ. C'est cette contribution que se propose d'aborder ce numéro des Cahiers du numérique : à travers des articles de spécialistes, établir un panorama suffisamment complet, quoique non exhaustif, de tous les domaines concernés par l'art numérique, pour permettre au lecteur de se faire une idée précise des perspectives et des enjeux. [-]

Comment le nombre vient-il à l'enfant ? Comment, au cours de son développement, va-t-il intégrer le langage numérique, avec son lexique et sa syntaxe et les opérations auxquelles il conduit ? Comment au-delà de ce langage va-t-il intégrer les relations logiques inhérentes à la suite numérique ? Ce sont ces questions qui sont abordées dans l'ouvrage Le développement des activités numériques chez l'enfant. Elles sont d'importance si l'on pense à l'universalité du nombre et du calcul , si l'on pense aussi qu'au-delà même du nombre et de sa construction par l'enfant, on touche aux processus et aux facteurs du développement cognitif. Les contributions présentées dans ce volume apparaissent extrêmement complémentaires dans la perspective d'un constructivisme renouvelé où, à partir de capacités effectives dès la naissance, la psychogenèse résulte d'une interaction entre les compétences actuelles de l'enfant, ses mécanismes de développement, et les sollicitations des divers contextes socioculturels rencontrés. Chacun des chapitres est consacré à un aspect particulier du développement des activités numériques, dont il souligne les acquis principaux et donne un aperçu des interrogations persistantes. Une lecture transversale d'ensemble explicite les préoccupations communes qui émergent et qui sont susceptibles d'orienter les réflexions à venir. Elles concernent tout particulièrement l'évolution des activités numériques au cours de l'enfance, l'importance de la représentation sous ses différentes formes et la nécessité d'une complémentarité entre les diverses disciplines.[-]

Cet ouvrage réunit les actes d'un colloque organisé les 11 et 12 décembre 1998 par l'IRCAM et l'INA GRM sur l'informatique musicale. La première partie propose plusieurs perspectives historiques sur les rapports entretenus entre nombres, techniques et musique, aboutissant à la présentation des plus récents environnements informatiques de composition. Les duex parties suivantes sont respectivement consacrées aux interfaces graphiques et gestuelles. La quatrième regroupe des témoignages de compositeurs dans leur rapport à la technologie. La dernière partie transcrit la table ronde qui a clôturé le colloque[-]

Traiter du sens, c'est s'interroger sur la communication humaine et sur la transmission de l'information qui passe aujourd'hui par des interactions homme-machine. Pour être efficaces, ces interactions demandent que la machine possède des fonctions cohérentes avec les capacités cognitives de ses interlocuteurs. Or, le sens est le point faible de nombreuses recherches actuelles car on l'a trop longtemps abordé par des théories du calcul, au détriment de théories de l'interaction et de l'interprétation. Les interactions sont aujourd'hui multimodales, d'où la nécessité d'une analyse simultanée de divers systèmes de signes pour une communication efficace et générale. L'interaction avec le monde pose une question capitale quant aux architectures d'intégration : comment faire collaborer au mieux l'ensemble des éléments nécessaires aussi bien à la communication qu'à des processus d'adaptation, d'acquisition et d'apprentissage ? Ces aspects conceptuels sont mis en \234uvre par l'intermédiaire d'applications concrètes, ce qui confère un rôle central au domaine et au contexte. Variation, construction et instrumentation du sens présente les dernières avancées d'un domaine en plein essor. En prenant en compte la contextualité, la fluidité et les transformations du langage (ratés, glissements, néologismes, métaphores, humour, formes poétiques). Cette approche permet de définir des formes dynamiques et vivantes du sens. Par là-même, dialogue, action et référence sont trois éléments essentiels des contributions théoriques et applicatives évoqués et développés dans ce livre.[-]

Parce que l'analogie et la métaphore semblent proches par certains aspects, ou encore parce que la métaphore est souvent présentée comme une figure de l'analogie, mais aussi comme heuristique, les auteurs de l'ouvrage les comparent du point de vue de leur structure et des hypothèses sur les traitements cognitifs qui permettent leur compréhension. Savoir comment formellement résoudre une analogie et une métaphore est un enjeu pour les sciences cognitives. Cet ouvrage reflète, dans sa première partie, l'état de l'art dans diverses disciplines, lorsqu'il s'agit de compréhension de textes et de résolution de problèmes, mais aussi plus spécifiquement, dans sa seconde partie, la modélisation de l'analogie avec un état de l'art selon diverses approches, ainsi que la modélisation de la métaphore[-]

Les technologies de la coopération constituent un domaine en plein développement de l'informatique actuelle à travers les collecticiels, les systèmes de workflow, les mondes virtuels pour la coopération, les systèmes de construction collective et de partage de connaissances, etc. Cet ouvrage de synthèse cherche à rapprocher des théories permettant de comprendre et d'analyser le travail coopératif (théorie de l'activité, théorie de la coordination, cognition distribuée et ergonomie cognitive) et l'étude technique des systèmes coopératifs (communication médiatisée, partage des informations, gestion des contextes, conscience de groupe). Pour aller au-delà d'une simple juxtaposition des deux thèmes, ce livre se prolonge par l'étude de quelques domaines applicatifs (conception collective, apprentissage en collaboration, développement de logiciel libre sur Internet par des communautés de programmeurs) en mettant en perspective les réflexions aux deux niveaux et en soulignant les relations fortes qui existent et qui éclairent la conception des systèmes coopératifs dans ces domaines.[-]

La gestion des connaissances (Knowledge Management) s'inscrit désormais dans la réalité de l'entreprise : la connaissance est un enjeu économique majeur de demain. Créer, capitaliser et partager son capital de connaissances est une préoccupation de toute organisation performante. Mais cerner ce qu'est vraiment la gestion des connaissances dans une organisation n'est pas une chose aisée, car elle en traverse presque toutes les composantes. Elle concerne tout d'abord la stratégie, car il s'agit vraiment d'un nouveau type de management répondant à un nouvel environnement socio-économique et à une nouvelle vision de l'organisation. Elle porte ensuite sur la structure de l'organisation, car le savoir se fait et se défait à travers des réseaux complexes, connectés à l'environnement, qui peuvent remettre en cause les structurations classiques. Elle concerne encore de nombreux processus déjà mis en place dans les organisations, mais qu'il s'agit de revoir dans de nouvelles perspectives, d'optimiser ou de développer. De plus, elle se rapporte au personnel de l'organisation, qui est au cour de la problématique, tant il vrai que la connaissance ne se crée, ne se partage, n'évolue qu'à travers les personnes, qui doivent se mobiliser personnellement et collectivement pour cet objectif. Enfin, elle a trait aux technologies de l'information et de la communication, qui sont des vecteurs puissants pour la gestion des connaissances, si elles sont utilisées efficacement. Cet ouvrage est une tentative pour présenter une vision quelque peu unifiée de la gestion des connaissances dans une organisation. Cette vision est centrée sur la notion de capital de connaissances, en tant que ressource intangible fondamentale propre à l'organisation, qu'il s'agit de gérer au mieux, dans tous les sens du terme. C'est une vision opératoire, qui examine les processus essentiels qui permettent de valoriser, pérenniser, faire évoluer ce capital et qui mettent en avant les points ou la connaissance peut apporter de la valeur ajoutée à l'organisation.[-]

Cet ouvrage est le fruit d'une coopération entre linguistes d'une part et psychologues travaillant dans le champ du langage d'autre part. Il présente l'aboutissement d'activités de recherche et d'un travail commun de réflexion sur un thème unique : les relations qu'entretiennent catégorisation et langage. Le dialogue entre les disciplines a permis de circonscrire ce qui, dans le champ catégorisation et langage, reste spécifique à chacune des disciplines, et l'assise sur laquelle peut être construit l'édifice des préoccupations communes aux linguistes et aux psychologues : le rôle de la langue dans le processus de catégorisation. C'est ce rôle de la langue qui constituera le fil rouge des neuf chapitres de cet ouvrage. Les chapitres rédigés par les linguistes, tous concernés par l'interface entre la face morphosyntaxique et la face pragma-sémantique des énoncés linguistiques en situation, abordent la question de la catégorisation syntaxique des items lexicaux et de la corrélation entre expression et contenu de l'énoncé. Les chapitres rédigés par les psychologues sont centrés sur le rôle du langage dans le processus de catégorisation sémantique, et ses modifications développementales. Dans cette entreprise proprement transdisciplinaire, les auteurs ont tous gardé le souci d'offrir une lisibilité mutuelle[-]