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Documents APPOR (Association Pour une Pratique Thérapeutique en Recherche) 7 résultats

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V
- n° 38 - pp.9-12
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001)

La passion, en tant que manifestation de l'amour, vise plus haut que le plaisir. La passion se meurt dans l'imaginaire et le narcissisme est sa référence, dans l'amour hétérosexuel comme homosexuel. La folie de la pasion est liée à l'aspiration fusionnelle, sur le modèle du paradis perdu de l'enfant avec sa mère. Aussi, à l'opéra, n'est-ce-pas l'amour bourgeois, raisonnable, modéré, pérenne qui est représenté. Toute la gamme des sensations est convoquée sur le clavier de l'expression de nos sentiments. Nous vibrons, car nous reconnaissons une part intime de nous-mêmes sous les habits chamarrés, historicisés des héros qui sont nos frères et soeurs de condition humaine.[-]
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001)

La passion, en tant que manifestation de l'amour, vise plus haut que le plaisir. La passion se meurt dans l'imaginaire et le narcissisme est sa référence, dans l'amour hétérosexuel comme homosexuel. La folie de la pasion est liée à l'aspiration fusionnelle, sur le modèle du paradis perdu de l'enfant avec sa mère. Aussi, à l'opéra, n'est-ce-pas l'amour bourgeois, raisonnable, modéré, pérenne ...[+]

Paniers
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V
- n° 38 - pp.15-19
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001).

Selon une croyance populaire, le regard du loup -à la condition expressive qu'il vous ait vu le premier- a pour effet de vous ôter la parole ou de vous enrouer. C'est pourquoi Ronsard a pu écrire : "Les loups m'ont vu, ma voix est enrouée, je ne saurais chanter". Cette idée n'est pas neuve puiqu'on la trouve déjà chez Platon et d'autres auteurs anciens (Pline, Virgile et Théocrite). Ce pouvoir attribué au loup ne peut être mis en compte de la peur qu'il vous inspirerait et qui vous clouerait sur place, "sans voix", car ce n'est pas à la vue du loup qu'on devient muet, c'est le regard du loup sur vous qui vous conduit au mutisme : l'effet ne se produit que si le loup vous a vu avant que vous ne le voyez.
Orphée, de sa voix et de sa lyre, charmait les bêtes sauvages et s'ouvrit les portes des enfers pour y chercher Eurydice ... qu'il renvoya aussitôt au néant d'un seul regard. [...]

[...] Il est important de préciser aussitôt que pour ce qui nous occupe ici, par "voix" nous n'entendrons pas nécessairement "son", "audition" et par regard nous n'entendrons pas non plus nécessairement "oeil", "vision". Le regard et la voix sont en effet, pour la psychanalyse, définis non pas par des modalités sensorielles mais par la place et la fonction respective de ces deux objets dans la structure, celle qui fonde la dynamique pulsionnelle qui noue le sujet dans son rapport à l'autre.[-]
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001).

Selon une croyance populaire, le regard du loup -à la condition expressive qu'il vous ait vu le premier- a pour effet de vous ôter la parole ou de vous enrouer. C'est pourquoi Ronsard a pu écrire : "Les loups m'ont vu, ma voix est enrouée, je ne saurais chanter". Cette idée n'est pas neuve puiqu'on la trouve déjà chez Platon et d'autres auteurs anciens (Pline, Virgile et Théocrite). Ce ...[+]

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V
- n° 38 - pp.20-22
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001).

Savoir entendre et regarder est en fait bien plus difficile qu'il n'y paraît au premier abord et je ne crois pas inutile de souligner combien ces deux activités ne sont pas enseignées aux enfants et qu'il serait important d'y remédier. Il y a une connaissance dans l'exercice du regard et de l'écoute qui ne peut qu'enrichir notre vie et notre entendement. Leonardo da Vinci n'écrivait-il pas : "Più grande la conescensa, più grande l'amor", "plus grande la connaissance, plus grand l'amour ?[-]
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001).

Savoir entendre et regarder est en fait bien plus difficile qu'il n'y paraît au premier abord et je ne crois pas inutile de souligner combien ces deux activités ne sont pas enseignées aux enfants et qu'il serait important d'y remédier. Il y a une connaissance dans l'exercice du regard et de l'écoute qui ne peut qu'enrichir notre vie et notre entendement. Leonardo da Vinci n'écrivait-il pas : ...[+]

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V
- n° 38 - pp.25-30
(Actes du colloque APPOR- Nancy, 20-22 avril 2001).

Analyse de Prometeo de Luigi Nono.

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V
- n° 38 - pp.31-33 (37)
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001).

En conséquence, c'est l'hypothèse que je propose, l'évènement du coup de foudre amoureux composerait une solution permettant que la rencontre entre un homme et une femme ne "cloche" pas. Le temps de la passion, le regard les lie, leur permettant de suspendre, pour un moment, l'angoisse de leur différence et de leurs manques respectifs.
Il semble que Freud n'ai pas beaucoup montré d'intérêt pour le coup de foudre amoureux. Peut-être se méfiait-il du rapport qu'il entretient avec l'hypnose dont il s'était séparé. Peut-être se méfiait-il aussi de son caractère de traversée sauvage et rejoignait-il en cela Marivaux qui disait s'être " toujours défié en amour des passions qui commencent par des extrêmes ; c'est mauvais signe pour leur durée". Mais il donne une indication éclairante dans une lettre du 25 mai 1916 adressée à Lou Andréas Salomé : "Je sais qu'en travaillant, je fais artificiellement le noir autour de moi pour concentrer la lumière sur le point obscur". N'y aurait-il pas quelque chose d'analogue dans le coup de foudre ? En effet, le visible y est opaque mais ce qui fascine est moins ce qui se cache derrière ce qui se voit que cet obscur objet du désir sur lequel toute la lumière est concentrée et qui regarde le sujet, jusqu'à l'aveugler.
Enfin, et puique le photographe et la photographie ont servi de fil rouge au colloque, demandons-nous si le photographe ne procède pas d'une démarche équivalente à celle du sujet mordu par l'amour ? Il voit, en effet, ce qui entre dans le champ de vision des autres mais qui reste inaperçu d'eux. Ne pourrait-on dire que ce à quoi l'amoureux du coup de foudre et le photographe sont confrontés, c'est au rebut du visible, à ce qui du visible se dérobe ? Tout le monde n'est pas sujet d'une telle expérience, éminemment singulière, rencontre relevant chaque fois de l'exception.[-]
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001).

En conséquence, c'est l'hypothèse que je propose, l'évènement du coup de foudre amoureux composerait une solution permettant que la rencontre entre un homme et une femme ne "cloche" pas. Le temps de la passion, le regard les lie, leur permettant de suspendre, pour un moment, l'angoisse de leur différence et de leurs manques respectifs.
Il semble que Freud n'ai pas beaucoup montré d'intérêt ...[+]

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V
- n° 38 - pp.38-41
(Actes du colloque APPOR - Nancy, 20-22 avril 2001).

Rapports entre image, musique et sentiments chez Wagner.

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V
- n° 38 - pp.34-37
Une observation clinique nous servira de guide pour examiner les questions que la confrontation à la pratique clinique avec les sourds peut poser. Comment, au-delà de l'opacité des phénomènes, qui occupent le devant de la scène - le regard, la voix, l'activité hallucinatoire -, nous devons faire appel à la structure pour les ordonner et y retrouver un geste qui devient parole. Nous nous arrêterons plus particulièrement sur les hallucinatins, les phénomènes linguistiques et les troubles du langage dans un cas de psychose.[-]
Une observation clinique nous servira de guide pour examiner les questions que la confrontation à la pratique clinique avec les sourds peut poser. Comment, au-delà de l'opacité des phénomènes, qui occupent le devant de la scène - le regard, la voix, l'activité hallucinatoire -, nous devons faire appel à la structure pour les ordonner et y retrouver un geste qui devient parole. Nous nous arrêterons plus particulièrement sur les hallucinatins, les ...[+]

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