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- 472p.
Icône d'une culture sonore globalisée, la musique de Steve Reich est dans toutes les oreilles. Plus que des oeuvres musicales, le musicien compose des expériences sonores : par répétition, tuilage et déphasage, un simple motif immerge l'auditeur dans un « processus » d'écoute. Steve Reich interroge la perception du temps et du rythme sous toutes ses formes, et l'économie de moyens dissimule toujours une prouesse musicale : composer 1h30 de musique à partir d'un unique motif de huit notes (Drumming) ou créer une pièce avec quatre mains pour seuls instruments (Clapping Music).
L'ensemble de ses écrits réunis dans ce volume dévoilent aussi bien son approche conceptuelle, cultivée au sein de l'avant-garde new-yorkaise des années 1960, qu'une volonté incessante de nouer un dialogue entre les formes populaires contemporaines (jazz, rock, électronique, vidéo) et certaines traditions musicales anciennes ou extra-occidentales (musique médiévale, cantillation hébraïque, percussions africaines, musique balinaise, etc.). En retraçant la genèse de ses compositions, Steve Reich laisse également transparaître une ligne « politique » centrale dans son oeuvre : des échos de la guerre froide (It's Gonna Rain) à la ségrégation raciale américaine (Come Out), des résonances de la Shoah (Different Trains) aux retentissements du 11-Septembre (Daniel Variations et WTC 9/11).
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Icône d'une culture sonore globalisée, la musique de Steve Reich est dans toutes les oreilles. Plus que des oeuvres musicales, le musicien compose des expériences sonores : par répétition, tuilage et déphasage, un simple motif immerge l'auditeur dans un « processus » d'écoute. Steve Reich interroge la perception du temps et du rythme sous toutes ses formes, et l'économie de moyens dissimule toujours une prouesse musicale : composer 1h30 de ...
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- 380p.
Philip Glass est doté d'une oreille extraordinairement réceptive aux nuances des mondes qu'il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d'« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l'intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar… Sa formation musicale, la fréquentation d'artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d'incursions dans les musiques indienne, himalayenne, africaine, sud-américaine, lui permettent d'inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.
À quatre-vingts ans, auteur d'un répertoire musical réunissant symphonies, opéras, compositions pour la danse, le théâtre et la cinéma, Philip Glass est considéré comme l'un des compositeurs contemporains les plus influents.
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Philip Glass est doté d'une oreille extraordinairement réceptive aux nuances des mondes qu'il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d'« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l'intensité ...
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- 569p.
Qui, de nos jours, contesterait que les symphonies de Beethoven, les concertos de Schumann et les sonates de Schubert sont des oeuvres musicales ? L'on découvre pourtant dans cet ouvrage que penser la musique en termes d'oeuvres ne va pas de soi et que l'oeuvre musicale est un concept qui doit se lire en termes historiques. Cette enquête sur les origines de notre "musée imaginaire des oeuvres musicales" retrace ainsi les développements esthétiques, musicaux, politiques et sociaux qui, à la fin du XVIIIe siècle, ont contribué à sa formation, puis à son institution.
Pour répondre à l'inquiétude moderne sur la nature et les implications de la production d'oeuvres dans le champ musical, Lydia Goehr revendique un concept d'oeuvre ouvert, historique, immanent aux pratiques elles-mêmes. Il s'étend alors aux formes contemporaines de la musique désormais intégrées dans notre "musée", comme celles de John Cage, en rébellion contre l'oeuvre, et jusqu'aux genres tenus pour populaires, tel le jazz.
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Qui, de nos jours, contesterait que les symphonies de Beethoven, les concertos de Schumann et les sonates de Schubert sont des oeuvres musicales ? L'on découvre pourtant dans cet ouvrage que penser la musique en termes d'oeuvres ne va pas de soi et que l'oeuvre musicale est un concept qui doit se lire en termes historiques. Cette enquête sur les origines de notre "musée imaginaire des oeuvres musicales" retrace ainsi les développements ...
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