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Documents KINTZLER, Catherine 6 résultats

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y
- 230p.
Si la comparaison peinture/musique, vision/audition, est courante, en revanche il n'existe pas de réflexion théorique qui, en les comparant, fasse appel à des spécialités aussi différentes que l'esthétique philosophique, l'histoire des sciences, l'histoire de l'art, la logique, l'iconographie, la psychosociologie, la théorie musicale, la théorie littéraire. Penser la vision et l'audition, penser la peinture et la musique sont des opérations corrélées mais pas nécessairement dans le sens qu'on pourrait croire : car peinture et musique sont autant révélatrices et constitutives d'une théorie de la vision ou de l'audition que conditionnées ou constituées par elles. Ainsi la circularité entre le moment épistémologique et le moment esthétique méritait d'être examinée pour elle-même. Un tel examen supposait qu'on récuse la logique du spectaculaire figée sur la polarité entre l'agent et l'objet exhibé. Il réclamait la convocation conjointe de différentes disciplines. Des objets et des questions apparemment disparates-théories de la perception, problème de l'autoréférence picturale, iconographie, relation entre oreille et timbre, relation entre écoute musicale, surdité et désir, problème de la correspondance des arts et de leur extériorité-analysés de ce point de vue trouvent leur profonde homogénéité par l'élaboration d'une thèse qui leur sert de foyer d'intelligibilité. C'est que peinture et musique ne sont pas réductibles à des produits de la pensée ; elles sont des lieux où non seulement la pensée se révèle, mais aussi où elle se construit, parce qu'elles fonctionnent comme les opérations d'une réforme (au sens que Bachelard donnait à ce terme) qui, en déstabilisant la tranquillité du regard et de l'écoute, montre et fait résonner ce qui, invisible et inaudible, ne saute ni aux yeux ni aux oreilles, mais que cependant on aurait toujours dû voir et entendre. [-]
Si la comparaison peinture/musique, vision/audition, est courante, en revanche il n'existe pas de réflexion théorique qui, en les comparant, fasse appel à des spécialités aussi différentes que l'esthétique philosophique, l'histoire des sciences, l'histoire de l'art, la logique, l'iconographie, la psychosociologie, la théorie musicale, la théorie littéraire. Penser la vision et l'audition, penser la peinture et la musique sont des opérations ...[+]

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- 334p.
C'est à l'époque où le théâtre trouve en France son apogée, le XVIIè siècle, qu'apparaît l'opéra. Si beaucoup de traits, et des plus évidents, les rapprochent, leur coexistence pose question et c'est sur leur rapport : une familière étrangeté, que s'interroge Catherine Kintzler au travers de cet essai. Elle oppose les fonctions respectives de chacun de ces genres scéniques : si le théâtre relève de la métaphysiques des moeurs, l'Opéra illustre plutôt la métaphysique de la nature et il éblouit, grâce à la musique, aux décors, aux machines, les yeux et les oreilles. Cette surenchère qui s'adresse aux sens lui a valu, de la part des moralistes férus de théâtre, de féroces critiques. La première partie de cet ouvrage, consacré au théâtre, explore le trouble qu'il exerce sur le spectateur, confronté au sublime mis en oeuvre dans le théâtre classique. La seconde, portant sur l'opéra, montre comment celui-ci, évacuant la question morale, s'incarne dans la musique et la danse pour constituer un monde, celui du merveilleux. La troisième partie enfin sonde la fascination réciproque que nourrissent les deux scènes. En une réflexion qui chemine à travers tout le répertoire et sollicite Corneille, Racine, Lessing, Voltaire, Molière, ainsi que Rameau et Mozart, l'auteur dégage les enjeux esthético-philosophiques qui, dans la relation des deux scènes, fondent leur opposition, expliquent leur attirance et participent à leur splendeur.[-]
C'est à l'époque où le théâtre trouve en France son apogée, le XVIIè siècle, qu'apparaît l'opéra. Si beaucoup de traits, et des plus évidents, les rapprochent, leur coexistence pose question et c'est sur leur rapport : une familière étrangeté, que s'interroge Catherine Kintzler au travers de cet essai. Elle oppose les fonctions respectives de chacun de ces genres scéniques : si le théâtre relève de la métaphysiques des moeurs, l'Opéra illustre ...[+]

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- 129p.
Certaines musiques, certains musiciens renvoient immanquablement à des villes, à des atmosphères. C'est Haydn et Londres ; les Strauss, la valse et Vienne ; Varèse et les clameurs de la ville ; Lisbonne et le fado... Pourtant, en dépit de ces liens historiques, des musiques fuient leur cité et s'acclimatent à de nouveaux territoires. D'autres, tout en demeurant dans leur milieu d'origine, se transforment grâce aux phénomènes migratoires, à l'évolution inéluctable des sociétés. A la recherche d'un nouveau langage musical, de nombreux musiciens eux aussi entreprennent ces périples synonymes d'accomplissement, mais également d'errance. Avec bonheur ou avec nostalgie, ils choisissent de porter eux-mêmes leur musique de par le monde ou, au contraire, de partir à la recherche des sons qui ne s'entendent que là où ils naissent. Ce livre est un récit de ces voyages, géographiques et intérieurs, qui mènent à des confrontations non seulement avec le monde mais aussi avec soi-même.[-]
Certaines musiques, certains musiciens renvoient immanquablement à des villes, à des atmosphères. C'est Haydn et Londres ; les Strauss, la valse et Vienne ; Varèse et les clameurs de la ville ; Lisbonne et le fado... Pourtant, en dépit de ces liens historiques, des musiques fuient leur cité et s'acclimatent à de nouveaux territoires. D'autres, tout en demeurant dans leur milieu d'origine, se transforment grâce aux phénomènes migratoires, à ...[+]

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y
- 102p.
Le dilemme mémoire/création est coexistant de la vie esthétique. Une forme, un style peuvent-ils naître de rien, de la seule volonté de puissance d'un créateur ou du contexte d'une époque ? Ne peuvent-ils s'abolir ou persistent-ils, sous des modes plus ou moins rémanents, réaménagés, voire dégénérés ?
Qu'en est-il du sujet qui pose l'acte créateur ? Quel crédit lui accorder quand il revendique la tabula rasa ou quand il se réclame de la tradition ? Qu'en est-il d'autre part de la réception de l'œuvre, de la faculté de l'auditeur à l'accepter dans un enthousiasme immédiat en s'ouvrant sans réserve à sa nouveauté ou de la tenir à distance pour mieux la rapporter à ses références ? Qu'en est-il enfin de la transmission ? Comment assurer celle de la mémoire du patrimoine en fonction des caractéristiques du temps présent et celle du geste créateur qui appartient déjà au passé mais dont il faut tenter de montrer la part novatrice d'alors ?
Le couple mémoire et création est à l'oeuvre dans ce volume, au gré de thématiques qui, selon le mot de Heidegger, " pensent et donnent à penser".[-]
Le dilemme mémoire/création est coexistant de la vie esthétique. Une forme, un style peuvent-ils naître de rien, de la seule volonté de puissance d'un créateur ou du contexte d'une époque ? Ne peuvent-ils s'abolir ou persistent-ils, sous des modes plus ou moins rémanents, réaménagés, voire dégénérés ?
Qu'en est-il du sujet qui pose l'acte créateur ? Quel crédit lui accorder quand il revendique la tabula rasa ou quand il se réclame de la ...[+]

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